Comédie musicale
Scénario Betty Comden et Adolph Green | Chansons Nacio Herb Brown et Arthur Freed. D’après le film de la Metro-Goldwyn-Mayer, avec l’accord spécial de Warner Bros, Theatre Ventures, Inc
(Chorégraphie originale du film Gene Kelly et Stanley Donen).Produit avec l’accord de Maurice Rosenfield, Lois F. Rosenfield et Cindy Pritzker, Inc
Direction Musicale, Patrick Leterme. Orchestre Le Candide Orchestra.
Durée: 2h40 entracte comprise.
NOTE D’INTENTION
Chantons sous la pluie est un cas rare de l’histoire du film musical : les auteurs se voient sommés de construire un long-métrage… autour d’une chanson qui a fait ses preuves. Pas de scénario préexistant. Pas de livret sur lequel un auteur compositeur (Gershwin, par exemple) serait chargé de composer autant de tubes qu’il le peut. Pas de catalogue de chansons dans lesquelles puiser pour esquisser tant bien que mal un fil conducteur tel que cela se pratique aujourd’hui dans les juke-boxes musicals. Non, dans le cas de Singin’in the Rain, la seule matière première consiste en une chanson doucement désinvolte, légère, qui fait un pied-de nez à une des contrariétés les plus universelles et les plus anecdotiques : la pluie. En termes de propos, c’est ténu : le refrain I’m singin’ in the rain ne dit pas grand-chose de plus que ce qui constitue l’essence même de la comédie musicale (même s’il le dit bien) : tenons tête aux soucis, tenons tête aux tracas, il faut se rire du quotidien. Ce que Betty Comden et Adolph Green vont échafauder autour de cette chanson, c’est pourtant une mise en abyme enivrante de l’univers du cinéma, une déclaration d’amour passionnée aux métiers qui font du vrai avec du faux. Une méditation rêveuse sur la fiction, tellement plus attirante que la réalité. Sans Singin’ in the Rain, le cinéma de Woody Allen n’est pas possible. Celui de Jacques Demy non plus. Le film La La Land (2016) de Damien Chazelle non plus.
Dans Chantons sous la pluie, ce qui est vrai est faux, et ce qui est faux devient vrai. Le couple formé par Don Lockwood et Lina Lamont n’est qu’illusion de papier glacé destinée au public. Les apparitions de Lina sont la mise en valeur d’un faux talent puisque le cinéma muet lui permet de briller au-delà de ses capacités. Don Lockwood, moins stupide, n’en commet pas moins l’erreur de croire à sa propre légende, se ridiculisant lors de sa rencontre avec Kathy Selden en oubliant que l’idée du succès n’est qu’une projection de l’esprit. Mais aussi et surtout, la technologie étant en marche et avide de nouveautés, autant de réalités virtuelles vont être imaginées, mises en scène, vendues
Patrick Leterme
DISTRIBUTION
CANDIDE ORCHESTRA
Après avoir collaboré avec des dizaines de musiciens au fil de différentes productions du Palais des Beaux-Arts de Charleroi durant les cinq dernières années, le directeur musical Patrick Leterme a choisi de les rassembler sous le nom de Candide Orchestra, d’après le nom de l’oeuvre de Bernstein, elle-même adaptée de Voltaire. Candide, c’est l’invitation à l’esprit critique et à la raison, mais avec humour ; chez Bernstein, c’est la preuve éclatante que l’on peut être à la fois populaire et intelligent.
Le Candide Orchestra accompagne désormais officiellement les spectacles musicaux du PBA (coproduits par Ars Lyrica) à travers la France et la Belgique.
Ainsi, la production Un Violon sur le Toit, en tournée de 2014 à 2017, sera passée par le Cirque Royal de Bruxelles, l’Opéra Royal de Wallonie (Liège), le Palais des Festivals de Cannes, l’Opéra de Reims, l’Opéra d’Avignon, l’Opéra de Massy… Dès fin 2017, Les Parapluies de Cherbourg, basé sur le film de Jacques Demy et Michel Legrand, sera appelé à tourner de façon similaire pour plusieurs dizaines de représentations à travers la Belgique et la France.
Depuis début 2016, cet ensemble orchestral se décline également en version symphonique sous le nom de Candide Symphonic Orchestra pour défendre le répertoire anglo-saxon du XXème siècle. Il s’est produit récemment au Palais des Beaux-Arts de Charleroi et à Flagey (Bruxelles).
Laura SANDRIN – Flûte / Piccolo
Frauke ELSEN – Hautbois / Cor Anglais
Antoine LISSOIR – Saxophone alto / Clarinette
Mathieu ROSKAM – Clarinette / Clarinette Basse / Saxophones
Kenske TAIRA – Basson
Michael TAMBOUR – Trompette
Pauline MICHALAKIS – Cor
Jean-François COSENTINO – Trombone / Euphonium
Pierre BIBAULT – Guitares classique et électrique
Alisée FRIPPIAT – Harpe
Michel LAMBERT – Piano / Accordéon
Simon DRACHMAN – Batterie / Percussion
Paul SERRI / Roxane LEURDAN / Elena LAVRENOV / Laeticia CELLURA – Violons
Victor GUAITA – Alto
Aubin DENIMAL – Violoncelle
Adrien TYBERGHEN – Contrebasse
Patrick LETERME – Direction
Patrick Leterme
DIRECTION MUSICALE & CO-DIRECTION ARTISTIQUE
Patrick Leterme travaille en tant que directeur musical, compositeur, pianiste et homme de médias. Après un Master en Piano d’Accompagnement avec Grande Distinction au Conservatoire Royal de Liège (Belgique) et un Zusatzstudium (Post Master) en Liedbegleitung (Accompagnement du chant) à la Musikhochschule de Cologne, il s’installe à Bruxelles.
Il travaille comme chef de chant dans les trois maisons d’opéra du pays (Opéra Royal de Wallonie (Liège), Vlaamse Opera, Théâtre National de la Monnaie (Bruxelles)), puis développe son activité de directeur musical. Directeur musical de plusieurs productions au Palais des Beaux-Arts de Charleroi (PBA) (compagnie Ars Lyrica), il est également co-directeur artistique du spectacle Un Violon sur le Toit qu’il est amené à diriger à travers un large réseau de maisons d’opéra belges et françaises. En 2017-2018, il tournera dans le même cadre avec la production Les Parapluies de Cherbourg d’après l’oeuvre de Jacques Demy et Michel Legrand.
Il crée en 2016 le Candide Symphonic Orchestra, une formation symphonique large qui se produit notamment à Flagey (Bruxelles) dans le cadre de l’opération caritative Viva For Life (RTBF).
Patrick Leterme dirige également de nombreux spectacles destinés aux enfants, dont l’opéra pour enfants Okilélé, qu’il compose en 2015 sur base d’un livre de Claude Ponti ; le spectacle est créé à Flagey (Bruxelles) avant de tourner à travers la Belgique (Théâtre Royal de Namur, Opéra Royal de Wallonie…) et d’être vu par des milliers de jeunes spectateurs. En 2016, il dirige la production Yôkai ! , adaptée d’un manga de l’auteur japonais Shigeru Mizuki.
En tant que pianiste, il développe de nombreuses collaborations avec des ensembles de musique de chambre (Khéops, Oxalys… ) ou des chanteurs (Jodie Devos, Anne-Catherine Gillet… )
Patrick Leterme travaille en radio et en télévision à la RTBF (service public belge francophone). Il co-présente en direct les soirées de finale du Concours Musical International Reine Elisabeth de Belgique (CMIREB) et développe les capsules vidéo Je Sais Pas Vous (JSPV – en coproduction avec Musiq’3, France Musique, Radio Canada et la Radio de la Suisse Romande), destinées à vulgariser la musique classique en quelques minutes avec la complicité de l’illustrateur Etienne Duval.