Avec l’Orchestre National Montpellier Occitanie et le Chœur Opéra national Montpellier Occitanie
7 & 8 juillet 21h30à l’amphithéâtre du domaine D’O
Gardel, Piazzolla, Moncayo, Fernandez, Marquez, Volver, Guantanamera, Tango, Salsa, Bossa… Voyage en Amérique Latine
Durée : 1h30 environ
DISTRIBUTION
Jérôme Pillement – Direction musicale
II aborde l’opéra en 1992 en dirigeant La Périchole à Nantes puis de nombreux autres ouvrages dans toute la France. De 1994 à 1997, il est directeur des études musicales et chef d’orchestre à l’Opéra Orchestre national de Montpellier. Sa carrière éclectique l’a conduit à se produire dans tous les styles de répertoire à travers le monde : musique contemporaine, opéra français et opérette avec, entre autres, Jérôme Savary. En 2014, il a notamment dirigé la création de Michel Legrand Dreyfus à l’Opéra de Nice, et Don Quichotte à l’Opéra Den Jyske d’Aarhus au Danemark. En décembre 2015, il a dirigé La Chauve-souris à l’Opéra d’Avignon, et début 2016 une nouvelle production de La Traviata au Théâtre de Bienne.
En 2017 et 2018, il dirige La Veuve joyeuse également au Théâtre de Bienne. Il revient d’une tournée de Carmen avec l’Opéra National du Danemark. Depuis 1992, il est directeur musical du festival Un Violon sur le Sable de Royan où il dirige chaque été des concerts qui accueillent des artistes de renommée internationale devant plus de 50 000 personnes. En 2007, il crée le festival Folies d’O, opérette et comédie musicale sous les étoiles,à Montpellier, dont il est le directeur artistique et musical. Lors des dernières éditions, il a dirigé des œuvres telles que West Side Story, Cabaret, La Périchole, Orphée aux Enfers, La Chauve-souris, La Fille du régiment, Les Folies d’Offenbach. Depuis 2009, il est directeur artistique d’Opéra Junior à Montpellier.
Chef-d ’orchestre, compositeur, orchestrateur ou pianiste. Né en 1959, il étudie le piano dès l’âge de six ans. Il termine ses études de musique classique à l’âge de 22 ans et crée alors un laboratoire personnel de recherche en musique électro-acoustique ainsi qu’une société de production, d’édition musicale et d’enregistrement : Corydalis qui permet de réaliser en numérique commandes et créations.
SOLISTES
Armando Noguera – Baryton
Né en Argentine, Armando Noguera étudie au Teatro Colón de Buenos Aires puis intègre l’Atelier Lyrique de l’Opéra National de Paris. En 2005, il est finaliste du Concours International Operalia à Madrid. Très jeune, il débute au Teatro Colón en tant que Figaro dans Il Barbiere di Siviglia, Falke dans Die Fledermaus, ainsi qu’Aeneas dans Dido and Aeneas….
Rapidement, il est très demandé dans tous les répertoires de Monteverdi (Il Vespro alla Beata Vergine) à John Casken (Golem) . S’il se produit régulièrement dans le répertoire mozartien (Les Noces de Figaro -Figaro, Die Zauberflöte – Papageno), il a une prédilection pour le répertoire italien. Il chante en effet avec beaucoup de succès Rossini (Il Barbiere di Siviglia, L’Italiana in Algeri, La Cenerentola), Donizetti (L’Elisir d’Amore, Don Pasquale), mais aussi Verdi (La Traviata, Falstaff), et Puccini (Madama Butterfly, La Bohème) et Leoncavallo (I Pagliacci).
Le répertoire français lui est aussi familier et il se présente dans des productions de Charles VI, Faust, Carmen, Djamileh Les Mamelles de Tirésias, L’Heure espagnole, Les Caprices de Marianne ou dans un répertoire plus léger La Vie parisienne, La Veuve joyeuse. Citons par ailleurs le rôle-titre d’Eugène Onéguine ou encore Lodoïska de Cherubini, Die Fledermaus, Il Segreto di Susanna de Wolf-Ferrari, la zarzuela Dona Francisquita, The Rape of Lucretia de Britten, The Telephone…
En concert, outre de nombreux récitals dédiés au lied et aux mélodies au Brésil, en Argentine et en France (Capitole de Toulouse, et Opéra de Nantes), on a pu l’applaudir dans L’Enfance du Christ (Berlioz), l’Enfant Prodigue (Debussy), Misa Tango (Bacalov), le Requiem (Fauré), le Deutsches Requiem (Brahms), le Magnificat (Monteverdi)…
Sa carrière internationale lui permet de s’illustrer du Brésil au Festival de Baalbeck, du Festival de Glyndebourne à la Fenice de Venise, ou de l’Opéra de Québec à l’Accademia Santa Cecilia de Rome. Il est également très présent dans les grands théâtres français. Récemment, il a fait ses débuts remarqués à Glyndebourne dans Dandini (Cenerentola), ainsi que dans Pelléas et Mélisande (Pelléas) à Nantes.
Originaire de Nîmes, Jennifer Michel commence le chant avec Christiane Dunan et intègre en 2008, la classe d’Isabelle Vernet au CNR de Marseille où elle obtient son Prix de chant mention Très Bien à l’unanimité en 2010. La même année, elle intègre le CNIPAL où elle est pensionnaire pour les saisons 2010 à 2012. Elle est lauréate des Concours de Béziers et Marmande en 2012, finaliste du Concours International de Chant de Tenerife en 2013 et a remporté le 1er prix du Concours de l’Odéon à Marseille en 2014.
Demi-finaliste du Concours du Belvédère en 2015. Elle remporte le Premier Prix ainsi que le Prix du Public au Concours International de Nîmes en 2017.
Cette saison et en 2022-23, elle est Elena (Le Chapeau de Paille d’Italie) à l’Opéra de Metz-Métropole, Gerhilde (La Walkyrie) à l’Opéra de Marseille, Flamma ((Le voyage dans la lune) en tournée à Limoges, Vichy, Clermont-Ferrand, Compiègne, Rouen et Caroline (La Chauve-Souris) à l’Opéra de Marseille.
La saison dernière a vu plusieurs prises de rôles empêchées par le covid : Micaela (Carmen) à l’Opéra de Marseille, Susanna (Le Nozze di Figaro) à l’Opéra de Metz.
Parmi ses récents engagements : Nedda (Paggliacci) à l’Opéra de Saint-Etienne,
Serpolette (Les Cloches de Corneville) ; Jennifer participe à la création Eugénie au Théâtre impérial de Compiègne et à l’Opéra de Vichy avec les Frivolités Parisiennes ; est Caroline (Die Fledermaus) à L’Odéon de Marseille ; Flamma (Le voyage dans la lune) à l’Opéra National de Montpellier, à l’Opéra National de Lorraine et à l’Opéra de Toulon. Récemment, elle chante aussi les rôles de Juliette (Die Tote Stadt de Korngold) à Limoges, La Sacerdotessa (Aida) à l’Opéra National de Lorraine, Josepha (L’Auberge du Cheval Blanc) à l’Odéon de Marseille, Anna Kennedy (Maria Stuarda) et Poussette (Manon) au Théâtre des Champs-Élysées aux côtés de Juan Diego Florez.
Elle fait ses débuts dans le rôle de Mireille de Gounod que lui confie Andréa Guiot en Arles. A la suite de cela, elle s’est produite sur de nombreuses scènes françaises,
Elle chante régulièrement le répertoire de la musique sacrée, notamment le Requiem et la Messe en Ut Mineur de Mozart ainsi que le Stabat Mater de Pergolèse sous la direction de Samuel Jean et l’Exsultate Jubilate de Mozart sous la direction de Michel Piquemal. Elle se produit aussi régulièrement en récital avec la pianiste Marion Liotard, avec qui elle a créé le cycle de mélodies Un brasier d ́étoiles de Lionel Ginoux sur des poèmes d’Alain Borne. Leur CD Un brasier d’étoiles sorti en mai 2017 a reçu 4 étoiles du magazine Classica. Aujourd’hui, elle se perfectionne auprès du baryton Juan Carlos Morales.
Jeremy Martinez & Olaia Garcia Alvarez Salsacadémia
Jeremy & Olaia forment depuis 2011 un couple de danseurs Franco Espagnol spécialisé en Salsa. Ils ont développé leurs aptitudes aux États Unis et aujourd’hui sont reconnus autant en France qu’à l’international pour leur pédagogie et leurs chorégraphies. Complicité, technicité, musicalité et rapidité c’est ainsi qu’ils construisent leurs tableaux.
Ils ont su confirmer leur position et la qualité de leurs chorégraphies en remportant trophées et podiums mondiaux: Champions du Monde 2022 à Cali Colombie, 3 fois Champions de France FFD (dont 2022), 2 fois Champions d Europe.
Dans la continuité de leur passion et dans l’envie de la partager ils ont crée ensemble en 2016 leur école Salsacademia à Montpellier où ils enseignent la Salsa pour tous, du débutant aux plus avancés.
Paola Aguilera et Leonardo Auza – Tango Argentino
Nous sommes un couple de danseurs appartenant à la nouvelle génération de tangueros. Depuis 2015, nous nous consacrons intégralement et exclusivement à l’enseignement et à la diffusion du Tango Rioplatense en tant que danse sociale et artistique. Nous avons été formés par différents maestros et milongueros à Buenos Aires avec une grande expérience et reconnaissance internationale.
D’origine Argentine et Uruguayenne, nous perfectionnons à la fois notre danse et notre pédagogie pour le mettre au service et à la disposition de ceux qui souhaitent apprendre, améliorer et perfectionner leur danse, en se nourrissant en même temps un peu des cultures qui nous ont vu grandir.
Orchestre National Montpellier Occitanie
En 1979, Georges Frêche soucieux de développer une véritable activité culturelle dans la ville, crée l’Orchestre de Montpellier. L’Orchestre fait rapidement preuve de sa nécessaire existence. Destiné à interpréter l’ensemble du répertoire symphonique (du XVIIIe au XXe siècle), il s’agrandit rapidement, passant de 30 à 84 musiciens titulaires. Signe d’une reconnaissance de l’État, l’ensemble devient Orchestre de Région en 1985, puis en 1999, Orchestre national de Montpellier. L’Orchestre national Montpellier Occitanie participe chaque année aux principales productions lyriques du Festival de Radio France Occitanie Montpellier créé en 1985. Fréquemment invité sur les scènes parisiennes, il a donné ainsi Aïda (en version de concert) à la Salle Pleyel en septembre 2008 et mise en scène en 2010 au Stade de France, La Flûte enchantée en octobre 2009 au Théâtre du Châtelet, un récital avec Marie-Nicole Lemieux en 2017 et avec Sonya Yoncheva en 2018 au Théâtre des Champs-Elysées. Depuis 1999, de très nombreux enregistrements ponctuent son activité : Háry János de Kodály avec Gérard Depardieu, Jeanne d’Arc au bûcher de Honegger avec Sylvie Testud et Éric Ruf, Les Fées du Rhin d’Offenbach, Elektra de Strauss avec Hildegard Behrens, Thérèse de Massenet, un CD avec la soprano Elsa Dreisig intitulé Miroirs, Symphonique Dandy avec Alain Chamfort, et tout récemment le livre-disque du Voyage dans la Lune d’Offenbach. Valérie Chevalier en est la directrice générale depuis 2014, et Michael Schønwandt le chef principal depuis 2015.
Chœur Opéra national Montpellier Occitanie
Direction – Noëlle Gény
L’histoire du Chœur de l’Opéra national Montpellier Occitanie commence en 1982. C’est en 1994 que Noëlle Gény en prend la direction.Loin de se spécialiser dans un genre, ses 32 chanteurs abordent un large répertoire composé de grands chœurs d’opéras, d’opérettes, de comédies musicales, de mélodies françaises, italiennes, allemandes et slaves, ainsi que de musique sacrée et de musique contemporaine.
En juin 2004, il est invité au « Festival des Régions » du Châtelet pour Hàry Jànos et Antigona de Traetta. Il participe 2007, à la production nantaise de Jenufa de Janáček, à laquelle la critique attribue le prix de la meilleure production de l’année.
En plus des quatre grands concerts dirigés chaque saison par Noëlle Gény, le chœur se rend très régulièrement en région et prend également une part active dans la programmation des spectacles destinés au public scolaire. Régulièrement invité au Théâtre des Champs-Elysées, au Théâtre du Châtelet, à la Salle Pleyel, au Festival Musica de Strasbourg ou encore aux Chorégies d’Orange, le Chœur de l’Opéra national de Montpellier est aussi accueilli par toutes les scènes lyriques françaises. Le chœur a ainsi travaillé avec de nombreux chefs, tels Gianfanco Masini, qui a sans conteste marqué l’histoire de l’Opéra national Montpellier, Friedemann Layer, Lawrence Foster, Alain Altinoglu, Jean- Yves Ossonce, Marco Guidarini, Emmanuel Joel-Hornak, Enrique Mazzola, Marko Letonja, Emmanuel Krivine, Hervé Niquet, Christophe Rousset… ainsi que les grands chefs russe Evgeny Svetlanov et italien Riccardo Muti. Aux Chorégies d’Orange 2009, le chœur participe aux productions de Cavaleria rusticana et I pagliacci avec Roberto Alagna sous la direction de Georges Prêtre. En septembre 2008, le chœur participe à la production de Aida à Montpellier, puis à Paris, salle Pleyel et en septembre 2009 à Die Zauberflöte donnée au Théâtre du Châtelet, puis à l’Opéra national Montpellier Occitanie. Le chœur travaille régulièrement avec des metteurs en scène de renommée internationale : Nicolas Joel, Jean Claude Auvray, Petrika Ionesco, Giancarlo del Monaco, Daniel Mesguisch, René Koering, Davide Livermore, Jean-Paul Scarpitta, Jérôme Savary, Jean-Louis Martinoti, Alfredo Arias… Le Chœur de l’Opéra national Montpellier Occitanie apparaît entre autres dans les enregistrements des Huguenots de Meyerbeer, de Roméo et Juliette et Perelà de Pascal Dusapin, de Goya de Jean Prodomidès, de Gogol de Michaël Levinas par Radio France, de Marion Delorme de Ponchielli, de Cyrano de Bergerac d’Alfano, de Hàry Jànos de Kodàly, de Salomé de Mariotte et de Jeanne d’Arc au bûcher de Honegger, récompensée aux Victoires de la Musique 2008, et tout dernièrement dans Thérèse de Jules Massenet dans la collection « Opéra français » du Palazzetto Bru Zane en partenariat avec le Festival de Radio France et Montpellier Occitanie.
Ayant débuté la création à quatorze ans, aux côtés du metteur en scène d’opérette Frédéric L’Huillier, Mathieu Cabanes va éclairer les grands classiques du répertoire d’opérette et d’opéra : « Carmen », « Le Barbier de Séville », « la Route Fleurie », « Un de la Canebière », « la Belle Hélène », « les Pêcheurs de Perles », « Le Chanteur de Mexico »…
En 2017 il sort diplômé du DMA de Lyon en partenariat avec l’ENSATT. Il va prendre part à des projets tel que la « Fête des Lumières » de Lyon, « Jazz à Vienne », « les Nuits Sonores »..
Sa passion profonde pour le lyrique, l’amène à travailler régulièrement dans différentes scènes nationales françaises. Il éclaire le ballet « La Belle au Bois Dormant » à l’Opéra National de Lyon, du chorégraphe espagnol Marcos Mauro. Il prend part à plusieurs projets pour l’Opéra National de Montpellier, tel que « Don Pasquale » mis en scène par Valentin Schwarz, « Le XV de choeur », « Les aventures du roi Pausole » et « Le Climat » mis en scène par Damien Robert. D’autres spectacles lui sont confiés tel que « Étape par Étape », « Le Fantôme de l’opéra », et « La révolte des trois grâces »… Il met en lumière des concerts symphoniques de l’Orchestre National de Montpellier tel que « Daphnis et Chloé » dirigé par Michael Schønwandt, « Les Folies Broadway », et « hommage à Michel Legrand » dirigé par Jérôme Pillement.
Travaillant régulièrement dans les salles parisiennes, il s’associe au metteur en scène Benoit Bénichou pour la création de l’Opéra Baroque « Croesus » au théâtre de l’Athénée. Il poursuit avec ce metteur en scène à l’Opéra de Nice avec une création immersive de « La Veuve Joyeuse » et « Orphée aux enfers ».
Mathieu Cabanes est amené à travailler sur des productions du metteur en scène américain Bob Wilson tel que, « Jungle Book », créé au grand Théâtre du Luxembourg, « Ila Galigo » en Indonésie, « Oedipus » en Russie et en Italie et au Portugal pour « I was sitting on my Patio ».
On lui a confié la réadaptation du spectacle « Room with a view » du Ballet National de Marseille mis en lumière par Éric Wurtz, créé par le collectif la Horde. Il poursuit avec eux et réalise les lumières de leur exposition « Danser l’Image » au centre National du costume de scène de Moulin.
Il collabore étroitement avec Frédéric Fayard Directeur de Concept K (entreprise de conception lumière à Paris) où il va éclairer l’Aréna de Tokyo et le Stade Olympique de Rome lors de rassemblements sportifs.
Associé à Lab212 (collectif d’artistes ) il va mettre en lumière l’exposition « Passifolia » pour la Maison Hermès à Paris et le projet « Novae » exposé au MISK Art Institute à Riyad, en Arabie Saoudite et au Times Art Museum de Beijing, en Chine. Engagé également dans les Arts Plastiques, il va collaborer avec le plasticien Gabriel Desplanque.
Il accorde une réelle sensibilité au travail de la vidéo. Il est présent comme directeur de la photographie sur différentes captations artistiques tel que « les fêlures du mal », et « Il primo omicidio » dirigé par Philippe Jaroussky et réalisé par Olivier Simonet. Il participe également à diverses captations d’événements sportifs internationaux et de mode, pour plusieurs productions parisiennes.